Nouvelles modalités au 1er janvier 2026
L’Arrêté du 20 juillet 2023 introduit à compter du 1er janvier 2026 de nouvelles modalités d’examen pour le DPE :
- Examen pratique réalisé en présentiel sur une durée minimale de 2 heures en continu (en présence d’un Examinateur)
- Examen pratique réalisé dans un bâtiment ou une partie de bâtiment réel ou aménagé
- Examen pratique intégrant l’utilisation d’outils de mesures, de collecte de données, d’observation…
- A l’issue de l’examen pratique, remise par le Candidat d’un rapport de diagnostic établi à partir d’un logiciel validé par les services du ministre chargé de la construction
La maîtrise du logiciel est désormais déterminante
Ces nouvelles modalités rendent la maîtrise du logiciel DPE plus essentielle que jamais. En effet, la réussite à l’examen repose sur la capacité du candidat à exploiter efficacement un logiciel validé pour :
- Saisir et interpréter correctement les données collectées lors de l’examen,
- Produire un diagnostic complet et conforme à la méthode réglementaire,
- Editer un rapport final conforme aux exigences réglementaires.
Ainsi, avant de se présenter à l’examen pratique, une parfaite maîtrise du logiciel choisi est indispensable.
L’examen pratique comportera également une mise en situation de DPE. La parfaite maitrise des équipements et outils utilisés pour la mesure et la collecte des données sur site sera également à assurer avant la présentation d’un candidat à l’examen.
Pour information : Compétences attendues lors de l’examen pratique
(Arrêté du 20 juillet 2023 – Annexe 3 – § 2.2.2)
La personne physique candidate à la certification démontre qu’elle :
- Est capable d’élaborer le diagnostic de performance énergétique en utilisant une méthodologie adaptée aux cas traités, d’obtenir un résultat comparable au résultat attendu (avec une marge d’erreur de 5 % sur l’estimation de la consommation et de 10 % sur le nombre de valeurs par défaut saisies), à en interpréter les résultats et à les restituer à un non-spécialiste ;
- Sait évaluer la consommation d’un bâtiment par la méthode de calcul réglementaire en vigueur et est capable de déterminer les données d’entrée de cette méthode en condition réelle, notamment en utilisant les outils et équipements appropriés, en collectant les informations à l’aide de documents justificatifs et d’observations, en utilisant des valeurs par défaut uniquement lorsque les autres possibilités de saisie ont été étudiées et écartées. Les données d’entrée concernent notamment la surface du bien, l’identification de la composition des parois et leur surface, l’identification et la mesure des surfaces déperditives, l’identification et la caractérisation des menuiseries, y compris leurs surfaces et les potentiels masques solaires proches et lointains associés, l’identification et la caractérisation des ponts thermiques, l’identification et la caractérisation des systèmes de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de ventilation, d’éclairage et le cas échéant de climatisation ;
- Sait réaliser la saisie des données relevées afin d’obtenir les résultats d’un diagnostic complet et l’élaboration du rapport correspondant en langue française, dans le logiciel de son choix, parmi la liste des logiciels validés par les services du ministre chargé de la construction ;
- Sait évaluer la consommation d’un bâtiment par la méthode réglementaire des consommations relevées et est capable de déterminer les données utiles dans les factures et de les utiliser ;
- Est en mesure de proposer des recommandations adaptées aux cas traités, en tenant compte du contexte technique, juridique, économique et environnemental ;
- Sait identifier le cas échéant les erreurs commises dans un diagnostic au vu des résultats observés et de le corriger ;
- Sait expliquer les écarts potentiels entre les résultats du diagnostic et les consommations réelles, ainsi que les écarts potentiels entre les caractéristiques du bien diagnostiqué et la modélisation adoptée dans le diagnostic du fait de l’utilisation de la méthode de calcul réglementaire.
L’Equipe I.Cert